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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 21:42

Question n°583

 

Est-il permis d’accepter les cadeaux que les chrétiens offrent aux enfants de certains musulmans à l’occasion des fêtes de Noël ? 

 

Qu’Allah vous récompense par le bien.

 

 

Réponse :

 

Louanges à Allah Seigneur des Mondes. Le principe de base en la matière est que les cadeaux ainsi que les donations des chrétiens sont acceptés tant que ceux-ci n’indiquent rien d’illicite en soi et tant qu’ils ne signifient pas l’acceptation ou la satisfaction d’une chose illicite.

 

Ainsi, si les cadeaux offerts à cette occasion indiquent ou signifient cela, il n’est alors pas permis de les accepter. Dans le cas contraire, il est permis de les prendre. Cela dit, il est préférable, quand c’est possible et lorsque la sagesse le permet, de les rendre étant donné que les cadeaux coïncident avec cette occasion.

 

Avertissement : Face à ce genre de situation, le musulman doit veiller, notamment s’il vit dans un pays occidental, à ne pas véhiculer malgré lui, un message erroné aux autres. Car [il se peut que les chrétiens] pensent alors que les musulmans n’aiment pas ‘Issa (‘alayhi as-salâm), qu’ils ne prêtent pas attention à son avènement, sa prophétie et sa da’wa (prêche) en tant qu’Envoyé et Prophète, et que c’est pour cela qu’ils refusent le cadeau. Donc comme beaucoup d’entre eux risquent de le comprendre ou de l’interpréter de cette manière, il s’impose de faire preuve d’attention et de vigilance sur ce point.

 

Cheikh Abû Basîr At-Tartûsî

 

 

Traduction : Oum-Ishâq

Relecture et correction : Oum-Mou’âwiya

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 11:38

Question :


As-salâmu 'alaykum wa rahmatuLlâhi wa barakâtuh

 

1- J'ai une petite soeur avec qui je plaisante de temps à autre en lui racontant des faits imaginaires, elle sait pertinemment que je ne fais cela que dans le but de l'amuser. Cela est-il permis ?

 

2- Est-il permis de jouer à un jeu en ligne appelé "Travian" ?

 

 

 

Réponse :

 

 

Wa 'alaykum as-salâm wa rahmatuLlâhi wa barakâtuh

 

Le recours aux contes fantastiques et aux métaphores dans un but pédagogiqueafin de  transmettre une information et de mettre en lumière une morale est permis dans laChari'a à la condition qu'ils ne comportent pas de choses allant à l'encontre de celle-ci comme des injures, des grossièretés, des moqueries ou encore le fait d'éveiller des passions.

 

Il ne faut pas que cela occasionne de perte de temps non plus comme c'est le cas avec les superstitions et les contes chimériques dont il n'y a aucun bénéfice à tirer et qui affectent l'intellect, les pensées et les croyances de la jeune génération et ne servent qu'à faire engranger des gains financiers et matériels à leurs auteurs.

 

En revanche, les histoires et les métaphores qui mettent en scène des animaux et des être humains ne sont pas considérées comme étant des mensonges interdits par la chari'a car l'utilisation de ce genre de procédé est mentionné dans le Coran et la Tradition prophétique.

 

En effet, Allah a dit : "Et t'est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimpèrent au mur du sanctuaire ! Quand ils entrèrent auprès de Dawud, il en fut effrayé. Ils dirent : "N'aie pas peur ! Nous sommes tous deux en dispute ; l'un de nous a fait du tort à l'autre. Juge donc en toute équité entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit. Celui-ci est mon frère : il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n'ai qu'une brebis. Il m'a dit : "Confie-la moi" ; et dans la conversation ; il a beaucoup fait pression sur moi". [ Sâd, V.21-23 ]

 

Muhammad Hasan Uld Dadû - qu'Allah lui fasse grâce de Son pardon ainsi qu'à nous - a dit concernant ces versets : "Il est bien connu que les anges ne possèdent pas de brebis et qu'ils ne se causent pas de tort mutuellement. Ces deux anges ont escaladé le mur du sanctuaire qui était fermé et y sont entrés. Ils ont ensuite exposé leur récit à Dawûd afin qu'il puisse trancher dans cette affaire. Il s'agissait donc d'une formation à la fonction de juge. Allah a érigé Dawûd en vicaire sur  terre et lui a ordonné de trancher les litiges opposant des personnes. Il l'a donc formé pour remplir ce rôle en lui envoyant ces deux anges et en inventant ce litige qu'ils lui présentèrent. Et on lui fit remarquer son erreur car il rendit son jugement avant même d'avoir écouté l'ange mis en cause." (extrait tiré de la Fatwa "Statut du talion et des représailles par équivalence")

 

Quant au jeu appelé "Travian", je ne le connais pas mais une réponse a déjà été donnée à la question des jeux vidéos par le Cheikh Abû Hammam Bakr Ibn 'Abd al 'Azîz Al Athârî [1], puisse Allah le préserver.

 

Wa Allahu a'lam.

 

 Cheikh Abû Muhammad Ach-Châmî

 

 

Source : Tawhed.ws

 

Traduction : Abu Zubaydah

Relecture et correction : fatwaislam.fr

 


[1] Ndrc: Est-il permis de jouer aux jeux-vidéo ?

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 21:30

Question n°3724 :

J’invoque Allah afin que vous soyez en bonne santé et qu’Il vous bénisse pour votre travail au service de l’Islam et des musulmans.

Mes chers frères, je  souhaiterais obtenir une réponse à la question suivante :

Un homme possédait un diplôme d’Etat. Durant l’occupation, tous les registres ayant disparu à cause des incendies, cet homme a décidé de repasser son diplôme mais en trichant sous prétexte qu’il avait déjà obtenu ce diplôme de manière légale par le passé.

Quel est le jugement légal de son affectation à un poste de fonctionnaire d’Etat sachant qu’elle repose sur un faux diplôme ? Ce qu’a fait cet homme est-il permis ?

Qu’Allah vous rétribue pour votre réponse.

 

Réponse :

Louange à Allah et prière et bénédiction d’Allah sur Son Messager.

Wa ‘alaykum salam wa rahmatuLlahi wa barakâtuh

La tricherie est interdite sous toutes ses formes, que ce soit dans [le cadre des] études ou dans le commerce en vertu de la parole du Prophète (salla Allahu ‘aleyhi wa sallam) rapportée dans les deux recueils authentiques : « Celui qui nous trompe, n’est pas des nôtres » ou encore selon la version de Muslim « Celui qui triche n’est pas des nôtres ».

Il incombe donc au musulman de s’éloigner de ce genre de choses et d’être prudent  dans sa pratique religieuse.

Et Allah demeure le plus Savant.

 

Cheikh Al Khatîb al Baghdâdî

 

Source

 

Traduction : Abu Zubaydah

Relecture et correction : fatwaislam.fr

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 15:40

Question n° 7, page 12

 

Quel est le devoir de chaque musulman et musulmane dans cette vie ?

 

Réponse :

 

Tant qu’il est musulman, il se doit de renforcer sa foi et de s’écarter du polythéisme (chirk), de la mécréance (kufr), de l’innovation et des actes de désobéissance. De même qu’il doit œuvrer pour la da’wa, recommander le bien et interdire le blâmable. Aussi, il est du devoir du musulman responsable (al mukallaf) de connaître Allah, sa religion, son Messager, de s’y conformer et d’appeler les gens à cela tout en patientant face aux préjudices dont il peut être victime. En effet, Allah le Très Haut dit à ce sujet : {Par le Temps ! L’homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance} .

 

Cheikh 'Alî Ibn Khudayr al Khudayr

 

 Source


Traduit par umhamza

Relu et corrigé par Oum Mou’âwiya

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 10:56

Question n°14

 

La mort cérébrale est-elle considérée comme une mort réelle ?

 

Réponse:

 

Sur cette question, les savants contemporains sont partagés entre deux avis, du fait qu’elle relève de ces problématiques émergentes et propres à notre époque lesquelles sont dues au progrès de la médecine.

 

Le premier avis consiste à dire que la mort cérébrale n’est pas une mort réelle et que l’on ne peut donc pas statuer de la mort de l’individu qui se trouve dans cet état-là à moins qu’il y ait arrêt cardiaque. Ainsi, il n’est pas permis de débrancher les appareils [qui le maintiennent en vie] tant que personne d’autre n’en a plus besoin que lui.

 

Le deuxième avis consiste à dire que la mort cérébrale est une mort réelle même si le coeur est encore vivant car les membres du corps n’obéissent plus aux dispositions de l’âme. Or, la vie qui est établie et prise en compte est celle où l’âme habite le corps et où celui-ci est capable de mouvements volontaires.

 

Cela dit, cette assertion est contestable car l’absence de conscience et de ressenti ainsi que de volonté de mouvement ne suffit pas pour statuer de la mort.

 

Par conséquent, ce qui prime à ce sujet est la vérification et la précaution jusqu’à ce qu’on ait la certitude de la mort. Aussi, parce qu’en principe, le patient est considéré vivant et qu’on ne peut affirmer le contraire sur la base de simples présomptions. Ceci est une règle connue chez les juristes et les savants des fondements de la Jurisprudence islamique (al ussûliyyûn).

 

Et Allah demeure Plus Savant.

 

Cheikh Sulaymân Ibn Nâsir Al ‘Ulwân

 

27/05/1421

 

 

Traduction :Oum-Ishâq

Relecture et correction : Oum-Mou’âwiya

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 00:40

Question n°1217

 

As salâmu ‘alaykum wa rahmatu Allah wa barakâtuh

 

Nobles savants,

 

Qu’Allah vous bénisse et fasse de vous des secoureurs et une munition pour l’islam et les musulmans.

 

Ma question est la suivante : y a-t-il un quelconque mal à ce que des jeunes frères pieux et croyants organisent des assises pour se détendre, se distraire et jouer à des jeux vidéo ?

 

 

 

 

 

Réponse :

 

 

Wa ‘alaykum assalâm wa rahmatu Allah wa barakâtuh,

 

Qu’Allah vous bénisse également cher frère questionneur.

 

Premièrement : Le temps est trop précieux pour être gaspillé dans le jeu, la distraction et la détente. Al Hasan Al Basrî disait : « Ô fils d’Adam, [ton existence] se limite à quelques jours ; chaque jour qui passe n’est autre qu’une partie de toi qui disparaît avec lui.» (Hilyatu al Awliyâ² : 2/148)

 

Il a disait aussi : « Il n’y a pas un jour où l’aube apparaît sans qu’il ne s’écrie en disant : « ô fils d’Adam, je suis une nouvelle créature, je témoigne de tes œuvres, profite de ma provision car une fois passé, je ne reviendrai plus jusqu’au jour de la résurrection. » » (Hilyatou al Awliyâ² : 2/147)

 

 

Al Khalîl Ibn Ahmad - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit aussi : « Le temps se divise en trois : le passé qui ne reviendra pas, le temps présent dans lequel tu vis, vois donc bien comment tu l’utilises, et un temps [futur] que tu attends, mais il est possible que tu ne l’atteignes pas » (Tabaqât al Hanâbila : 1/288).

 

Al Wazîr Yahyâ Ibn Hubayra disait :

 

Le temps est la chose la plus précieuse qu’il t’a été donné de préserver…

Et c’est la chose la plus facile à perdre…

 

Ainsi, les Salafs ne perdaient pas leur temps de façon inutile. L’imam Adh-Dhahabî, dans la biographie de ‘Abdel Wahhâb Ibn ‘Abdel Wahhâb Al Amîn rapporte à son sujet que : « Ses horaires étaient soigneusement respectés, aucune heure ne passait sans qu’il ne soit en train de lire, d’invoquer le souvenir d’Allah, de faire la prière du tahadjjoud, ou de réciter [une chose profitable] à son auditoire », (Ma’rifat Al Qurrâ² al Kibâr : 2/465). 

 

On rapporte également qu’un homme dit à ‘Âmir Ibn ‘Abd Qays : « Arrête-toi que je te parle ». Celui-ci de répondre : « Retiens le soleil [si tu peux] ». (Laftat al Kabid, d’Ibn Al Jawzî)

 

On rapporte en outre que des hommes restèrent assis chez Ma’roûf (qu’Allah lui fasse miséricorde), celui-ci leur dit alors « Ne voulez-vous pas vous lever [et vaquer à vos préoccupations] ? Celui qui détient le soleil le fait déplacer et ne le ralentit pas ». (Laftat al kabid, d’ibn Al Jawzî)

 

 

Deuxièmement : Mes frères doivent constamment se rappeler que nous n’avons pas été créés pour jouer. Muhammed Ibn Nasr dit : « Silata Ibn Achyam sortait en direction d’un terrain déserté pour se consacrer à l’adoration, il passa près d’un groupe de jeunes gens qui s’amusaient et jouaient. Il s’adressa alors à eux en les interrogeant en ces termes : « Informez-moi au sujet de ce peuple qui voulut voyager mais qui ne prenait pas la route la journée et qui dormait la nuit, quand ont-ils accompli leur voyage ? ». Ainsi, à chaque fois qu’il passa près d’eux, il leur posa la même question. Un jour alors qu’il tint les mêmes propos, un jeune parmi eux y prêta attention et s’adressa à ses camarades : « Par Allah, il ne vise personne d’autre à part nous, nous nous amusons la journée et nous dormons la nuit ». Depuis ce jour-là, ce jeune se mit à accompagner Silata et marchait dernière lui pour se consacrer à l’adoration jusqu’à sa mort », Mukhtasar Qiyâm al-Layl, page 37.

 

Muhammed ‘Abdel Bâqî - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Je n’ai pas le souvenir d’avoir perdu une heure de mon existence dans le jeu ou l’amusement », (Siyar A’lâm an-Nubalâ², 20/26).

 

Cheikh Yâsîn Ibn Yûsuf Az-Zarkachî rapporte : « Je me souviens lorsque le cheykh Mohy Ed-dîn (An-Nawawî) avait dix ans. Les enfants de son âge l’obligeaient à jouer avec eux mais il pleurait à cause de cela et les fuyait en récitant le coran. Depuis ce jour, j’éprouvai un grand amour pour lui. [Et même] lorsque son père le fit travailler dans son magasin, le commerce ne l’a jamais détourné du Coran. », Tabaqât ach-Châfi’iyya al Kubrâ.

 

Troisièmement : Il n’y pas de mal à se distraire et à se détendre de façon licite, à rire dans la mesure des règles [de bienséance] ou à jouer et plaisanter avec les frères. En effet, « Les Ansar avaient un endroit consacré aux débats et dans lequel ils se concertaient sur des sujets importants, cet endroit était appelé as-saqîfa. De même, les tribus d’immigrés (al mouhâdjroûn) avaient leurs propres assisses de causerie nocturne pour y discuter entre eux. Le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - y marquait une halte pour plaisanter et rire avec eux », (Mujtama’ al Madîna, page 144).

 

Bakr Ibn ‘Abdillah a dit : « Les Compagnons du Prophète se lançaient des morceaux de pastèque [pour s’amuser] mais dans les moments de vérité, c’étaient les hommes de la situation », rapporté par At-Tirmidhî. 

Ibrâhîm An-Nakha’î fut questionné en ces termes : « Est-ce que les Compagnons du Prophète riaient ? » - « Oui, tout en ayant une foi semblable aux montagnes inébranlables », répondit-il.

 

Aussi, on ne peut utiliser le hadith qui dit : « Il n’y a que trois choses qui font partie du divertissement pour l’homme : dresser son cheval, jouer avec sa femme et tirer à l’arc et aux flèches » pour statuer de l’interdiction du jeu et de l’amusement de façon absolue. Ce hadith, s’il est authentique, ne signifie pas que ces trois formes de distraction ou ce qui s’y rapporte sont les seules permises, mais plutôt que ces trois manières de se distraire sont les seules à être recommandées. Ibn Ma’în a dit au sujet de l’expression prophétique : « Il n’y a que trois choses qui font partie du divertissement » : [ce passage] concerne le divertissement recommandé. » (‘Awn Al Ma’bûd 7/82).

 

Dès lors, il est permis de jouer avec les jeux évoqués dans votre question, que ce soit des jeux électroniques ou autre. Cependant, celui qui y joue, doit veiller aux choses suivantes :

 

- ne pas manquer le temps réglementaire des prières obligatoires, ni de toute autre adoration,

- ne pas rentrer dans une altercation ou une animosité avec ses camarades dans le jeu et s’abstenir de prononcer des mots qui ne sont pas dignes de la moralité du musulman,

- couper le son de la musique qui pourrait accompagner ces jeux-là,

- détourner le regard de tout ce qui pourrait constituer une tentation.

 

Aussi, il est préférable de jouer aux jeux pouvant joindre l’utile à l’agréable comme ceux permettant d’apprendre des tactiques de guerre, comment piéger l’ennemi, le tir à l’arc ou autre. L’imâm As-Sakhawî – qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit au sujet certains jeux: « Ils contiennent des tactiques de guerre, des astuces pour piéger l’ennemi, motiver l’âme, stimuler l’intelligence et la détermination. Ces jeux s’assimilent au tir à l’arc et à l’équitation. Al Mâwirdî a dit : « Ainsi, s’il ne s’agit pas d’une chose recommandée ou encouragée, ce n’est pas non plus [une activité] interdite ou défendue » » (‘Umdat al Muhtâj fi Hukmi ach-Chitranj, page 149).

 

Par ailleurs, le frère questionneur doit veiller à ce que l’essentiel du temps passé avec ses frères ne soit pas consacré aux assises d’amusement et de divertissement. Ibn Al Qayyim - qu’Allah lui fasse miséricorde - dit : « La rencontre avec les frères est de deux sortes : se rencontrer pour se tenir compagnie et faire passer le temps, ces rencontres-là engendrent plus de mal que de bien, et le moindre mal qu’elles puissent engendrer est de corrompre le cœur et de gaspiller le temps. Autrement, les rencontrer pour s’entraider dans les causes qui mènent au salut, s’enjoindre mutuellement à la vérité et à la patience. Voilà le plus utile et le plus grand bénéfice à en tirer » (al Fawâ²id, page 51).

 

Enfin, il n’y a pas de mal à jouer et à plaisanter lorsque cela est licite et dénué des interdictions que nous avons citées, lorsque cela ravive l’âme et l’apaise afin qu’elle puisse se renforcer dans l’adoration et la recherche de la science. Ceci dit, il convient de jouer et de plaisanter sans pour autant tomber dans l’exagération, comme le préconise Al Boustî : 

 

Accorde à ton humeur épuisée par les soucis, un moment de répit pour te détendre et soigne-la avec un peu de plaisanterie… 

 

Mais une fois que tu lui as donné [ce dont elle a besoin], ne dépasse pas la dose [prévue], tel le sel dans la nourriture…

 

Et Allah demeure Plus Savant.

 

Abû Humâm Bakr Ibn ‘Abdel ‘Azîz Al Atharî. 

 

 

Source : Tawhed.ws

 

 

Traduction : Oum-Ishâq

Relecture et correction : Oum_Mou'âwiya

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 16:43
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Spécial Hajj

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Spécial Ramadân

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